Au nom de mes roses : Darcey Bussell (Austin, 2005)

Dans le massif du pommier, il y a une danseuse étoile

qui m'hypnotise avec ses jupons pourprés.

Elle s'appelle 'Darcey Bussell', et elle est anglaise.

Au milieu du ballet des floraisons, on ne manque pas de la remarquer...

L'avez-vous vu, ma danseuse étoile ?
Non ? et bien je vous emmène la voir d'un peu plus près...

Vous ne l'avez pas ratée cette fois, quand même ?

'Darcey Bussel' est une rose, mais pas n'importe laquelle.
Comme la danseuse, elle est anglaise, créée en 2005 par David Austin.
J'avais hésité à l'acheter en 2016 mais je lui avais préféré à l'époque 'Sir John Betjeman'.
Ce n'est que deux ans plus tard qu'elle rejoindra le jardin, non loin du premier.

Ce qui m'avait fait hésiter au départ, c'est qu'elle apparaît rouge sur certaines photos,

et je n'aime que très peu les roses rouges, difficiles à associer au jardin en plus.

Comme il est conseillé pour les rosiers aussi foncés, il est planté à mi-ombre,

et c'est finalement sous cette exposition qu'il se montre sous son meilleur jour.

Lorsque les boutons commencent à éclore, il parait parfois rouge,

mais sa teinte est plutôt une sorte de framboise trop mûre.

Il se retrouve ici associé à un anthriscus sylvestris 'Ravenswing'

qui avec son feuillage presque noir fait parfaitement ressortir la profondeur de sa couleur.

Il y a là également des briza maxima qui se sont ressemés joyeusement 

et qui allègent un peu le tout avec l'aide d'un allium bulgaricum.

Cela donne en ce moment un joli fouillis, coiffé-décoiffé,

qui n'éclipse pas pour autant la beauté des roses de notre danseuse.

Les jupons de cette demoiselle ne cesse de jouer avec le soleil,

changeant de couleur à toute heure pour mon plus grand bonheur.

Et oui, voyez plutôt, la différence de teinte selon la luminosité...

Les premières roses se sont ouvertes il y a quinze jours,

de nouvelles tiges sont déjà apparues pour prendre la relève.

'Darcey Bussel' forme à terme un arbuste compact (110x110cm)

qui trouvera sa place dans une zone mi-ombragée

pour que le soleil ne brûle pas ses fleurs

et qu'elles puissent prendre cette teinte tout à fait délicieuse.

Je ne regrette pas d'avoir finalement craquer il y a deux ans,

car dans le massif du pommier, elle est vraiment digne d'une danseuse étoile.

Difficile de faire des choix parmi toutes les photos que j'ai pu prendre,

mais comme je dis toujours, quand on aime... on ne compte pas !

Belle semaine à vous.